Actualités la Bataille de la Redoute 2010
L'Association Humanitaire PREV'ACT a participé à ces manifestations à l'occasion des 200 ans de la bataille de La Redoute ; tant sur le plan organisationnel que participatif. Quelques photos prises par l'Association.
A l’occasion des 200 ans de la bataille de la Redoute, la Ville de Saint-Denis organise ce jeudi 25 novembre une série de manifestations, à la Montagne et dans le Bas de la Rivière. Le point d’orgue de cette journée sera une conférence donnée par Prosper Eve, professeur d’histoire moderne à l’université de La Réunion, sur le site des Mausolées de la Redoute, à 18 heures 30. Thème de la conférence : « Bataille de la Redoute, événement géostratégique ».
Sylvie la trésorière de l'Association Humanitaire et Caritative PREV'ACT à droite sur la photo.
Extrait du récit de la bataille :
« Le 8 juillet 1810 vers seize heures, les Anglais rendus, depuis la Grande Chaloupe au sommet de la montagne, descendent le versant nord et se déploient dans la plaine de La Redoute où va avoir lieu la bataille. Le gros de la troupe ennemie rencontre la garnison créole qui s’oppose à sa marche sur la ville. Deux batteries de campagne y sont établies, dont une fait éprouver à l’ennemi des pertes sérieuses.
Ogé et Jouan, capitaine et commandant des milices, font preuve d’un courage exemplaire résistant désespérément au flot envahisseur. Le commandant Lautrec marche sur l’officier en tête de la colonne anglaise. Un grenadier anglais tente de le frapper. Le sergent-major Leclair s’interpose et est tué en le sauvant. Le sergent-major Gillet, atteint un officier anglais d’un coup de sabre, mais est frappé à son tour d’un coup de hallebarde dans le flanc. Le tirailleur Wiser Técher tue, à lui seul, quatorze Anglais.
Pendant cette bataille de La Redoute, les troupes débarquées à la Rivière des Pluies se répandent dans la ville, en partant du Butor, fifres en tête. Les tirailleurs échangent des deux côtés des coups de fusil, les pièces d’artillerie lancent des boulets. Aucun secours ne peut venir des quartiers au vent et sous le vent de l’île. La colonie ne peut plus être sauvée. Le colonel de Sainte-Suzanne reconnaissant qu’il sacrifie ses troupes inutilement, à 500 contre 4000, décide de déposer les armes.
Les Français capitulent le 8 juillet vers six heures du soir. Le colonel Sainte-Suzanne a dû céder devant le nombre. Les Français comptent vingt morts et une trentaine de blessés et les Anglais vingt-deux morts et environ quatre-vingts blessés. La reddition officielle du commandant français et de ses troupes a lieu le 9 juillet 1810. L’île Bonaparte passe sous tutelle anglaise et redevient Bourbon ».