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9 novembre 2011

Généralités - Nos Amis

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http://orchidee-vanille.over-blog.com/article-27840719.html

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Avec Marinette la responsable (une femme hors du commun !) - Novembre 2011

MONSEIGNEUR_JEAN_WOLFF

 A mon ami Monseigneur Jean WOLFF (Pierre QUANTIN)

Monseigneur Jean WOLFF,
1905-1990


Jean Wolff, fils dAndré Wolff et de Berthe de Mascarel, est né, le 15 avril 1905, à Trogues, dans le canton de L'Ile-Bouchard, au diocèse de Tours. Orphelin de père et de mère à l'âge de deux ans, il grandit à Poitiers, où il fit de bonnes études au collège Saint-Stanislas, de 1917 à 1922. Le désir du sacerdoce s'étant éveillé très tôt chez lui, il entra au grand séminaire de Poitiers en 1922 et poursuivit ses études au Séminaire français de Rome en 1924. Ordonné prêtre le 28 juillet 1928, il obtint le doctorat de théologie l'année suivante. Ayant manifesté son désir de devenir missionnaire, son évêque lui demanda d'accorder au diocèse les prémices de son ministère. Il fut, deux ans, vicaire de la paroisse de Saint-Maixent-l'Ecole, avant d'entrer au noviciat d'Orly en 1931. Le 8 septembre 1932, il fait ses premiers vœux et sa consécration à l'apostolat. Il sera missionnaire dans le diocèse de Diégo-Suarez, situé au nord-est de Madagascar.

Mgr Fortineau, son nouvel évêque, le garde tout d'abord auprès de lui dans sa ville épiscopale. Le P. Wolff rêvait plutôt de tournées de brousse, pour apprendre rapidement le malgache. Il fut heureux, en juillet 1933, d'être envoyé à Vohémar, comme second du P. Anglade, afin d'ouvrir à nouveau cette mission, fermée 15 ans plus tôt au départ des Pères Prémontrés. En 1934, il est envoyé à Ambatondra-zaka, sur les hauts-plateaux, dans la région du lac Alaotra (région qui deviendra un nouveau diocèse en 1959). En 1935, il revient sur la côte à Sambawa, comme supérieur ; c'est lui qui y construira le presbytère, élément essentiel de toute paroisse après l'église.

En 1939, au début de la guerre, il est mobilisé pour quelques mois à Joffreville, et comme il est officier de l'armée française, il devra reprendre l'uniforme en février 1940.

Pendant ce temps, sur la côte ouest de la grande île, à Majunga, Mgr Pichot, évêque depuis 1923, demandait un successeur. Le Père Wolff fut nommé à ce poste. La guerre lui vaudra d'être ordonné évêque à Madagascar, dans l'église de Mahabibo, en ville de Majunga.

Il ne ménagera pas sa peine pour rendre visite à toutes les Missions de ce diocèse, le plus étendu de l'île. Mais l'œuvre la plus visible qu'il mènera à bien, malgré la guerre et les difficultés de ravitaillement, sera la construction de la cathédrale de Majunga, un très bel édifice, que l'on voit de loin quand on arrive en bateau. Il sera aidé en cela par le P. Batiot qui deviendra son successeur en 1947.

En 1947, en effet, Mgr Fortineau âgé de 74 ans donnait sa démission ; Mgr Wolff fut appelé à le remplacer à Diégo-Suarez. Il sera le premier évêque titulaire à l'érection des diocèses en 1955, et le premier archevêque en 1958.

1947-1948 restera la période la plus difficile de Madagascar la violente rébellion malgache fut durement réprimée. Il y aura des morts, des destructions nombreuses, et beaucoup de misère, plus particulièrement sur la côte est de l'île.

Mgr Wolff dans sa charge ne sera pas un homme de bureau, mais un homme de terrain. Continuellement en chemin, il visite toutes ses Missions, restant dix ou quinze jours dans chacune d'entre elles, visitant aussi les annexes de brousse, le plus souvent à pied. Exigeant pour lui, il aimait trouver la même attitude chez ses collaborateurs. Dans ce grand diocèse, mesurant 660 kilomètres du nord au sud, l'évêque créa de nouveaux postes : Mananara et Ampanefena en 1949, Soaneriana en 1953, Sirama et Avinorano en 1954, Tanambao en 1955, Vavatenina en 1956, et Ambohangibe en 1961. Soit huit paroisses ajoutées aux neuf plus anciennes. Il laissera donc 17 paroisses équipées quand il abandonnera sa responsabilité en 1967.

Il s'occupa aussi de l'éducation de la jeunesse en ouvrant des écoles, parmi elles les deux grands établissements de Diego-Suarez, l'un confié aux Frères Maristes, l'autre aux Sœurs Salésiennes.

Mgr Wolff a beaucoup travaillé à promouvoir les vocations sacerdotales et religieuses dans son diocèse. Il construisit un petit séminaire près de sa cathédrale, en utilisant comme rez-de-chaussée un fortin construit au début du siècle par celui qui devint plus tard le maréchal Joffre. Petit à petit, le clergé séculier prit de l'importance. C'est parmi les dix premiers prêtres que sera choisi celui qui lui succédera dans la direction du diocèse.

Il fonda une congrégation de religieuses diocésaines, les Sœurs du Cœur Immaculé de Marie. En septembre 1955, il prêche à Anivorano-Nord la retraite des 8 premières postulantes, qui sont dirigées alors par les Religieuses catéchistes missionnaires de Marie. Ses Sœurs malgaches dépassent actuellement la centaine. Il eut aussi souci des Frères malgaches. Il confia leur formation au P. Jean-Marie Besnard, en sa mission d'Antalaha. Le 8 décembre 1952, les 4 premiers Frères faisaient profession.

De France, deux congrégations vinrent participer à la pastorale du diocèse : les Sœurs du Sacré-Cœur du diocèse d'Albi, et les Sœurs du Bon Sauveur de Caen.

La dernière construction qu'il entreprit fut celle de l'archevêché, qu'il voulut légèrement éloigné de la cathédrale, afin de ne pas gêner le curé chargé de cette paroisse.

Arrivé à Diégo-Suarez en 1947, l'année de l'insurrection, Mgr Wolff verra en 1959 l'avènement de la République Malgache, et le 26 juin 1960 les fêtes de l'Indépendance retrouvée.

Le 14 juin 1964, Mgr Wolff présidera à l'ordination épiscopale de son auxiliaire, Mgr Albert Tsiahoana, qui prendra sa succession le 13 avril 1967. Âgé de 62 ans, Mgr Wolff se retira au sud de son territoire, dans l'île de Sainte-Marie, et y assura le ministère paroissial durant dix années. En 1978, tout l'archidiocèse le fêtera à l'occasion de ses cinquante ans de sacerdoce.

Puis ce sera le retour définitif en France. Pendant encore dix ans, il sera aumônier des Sœurs de Marie-Joseph, au Dorat, dans le diocèse de son enfance. C'est là que le P. Le Hellaye vint lui souhaiter longue vie à l'occasion de ses 60 ans de sacerdoce. Mais la fatigue accumulée l'obligea bientôt à se retirer à Chevilly, où il décéda le 20 janvier 1990, dans sa quatre vingt cinquième année. Avec le P. Le Hellaye, nous pouvons conclure:

"Nous spiritains, nous sommes très fiers de Mgr Wolff, car il a pleinement accepté le concile Vatican II, et quand il a présidé la Conférence Épiscopale de Madagascar, il a favorisé au maximum la mise en place de ce Concile, dans ses implications liturgiques, pastorales, et dans l'ouverture des chrétiens à la vie réelle de leur pays."

 

 

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