35 - Aide alimentaire
"AIDE ALIMENTAIRE"
Outre les missions humanitaires à Madagascar ! Nous essayons de soutenir les familles Réunionnaises en grandes difficultés, en collaboration avec les hypermarchés.
Nous livrons, dès récupération au dépôt, sur : St André, St Benoit, le Tampon au 23ème.
Les familles dans l'attente du RSA, entre autres, se retrouvent parfois en difficultés sur le plan alimentaire.
Les habitations sont parfois difficiles d'accès voire des routes non carrossables.
Quelles que soient les conditions climatiques nous livrons : nous sommes attendus !
Les familles sont modestes mais chaleureuses jusque dans l'accueil.
Il arrive parfois que des produits n'ont jamais été goûtés par certaines familles ! Car ceux-ci sont considérés comme par trop onéreux.
C'est parfois, dans l'année, Noël pour les familles ! Avant l'heure voire même au-dessus ce qui leur est possible de faire en temps de fête.
Nous sommes à chaque fois invités à prendre le café mais nous déclinons, sauf exception, car la tournée est longue.
Les familles se sentent mises en valeur de par l'intérêt de l'Association Humanitaire Prev'Act au regard de leur situation.
Nous croisons parfois des automobilistes en sortie de route !
Quant à nous ! Nous faisons d'autres queues de poisson ... Humour Missionnaire !
La glacières permettent de conserver ce qui sort des chambres froides.
Il y a des lieux qui vous meurtrissent le coeur.
Un article qui part très vite entre les mains des destinataires !
Nos mamies Réunionnaises ! Merveilleuses de tendresse jusque dans l'accueil. L'exception qui fait que nous prenons une tasse de thé !
Pour nos anciens, nous déposons tout jusque dans la cuisine.
Au moment de notre passage, mamie allait manger du riz sec avec un peu d'huile.
Nous sommes heureux de pouvoir améliorer un peu leur ordinaire.
Le grand malheur des pauvres, c'est que personne n'a besoin de leur amitié.
Ce n'est qu'un au revoir, jusqu'à la prochaine tournée. Nous remercions ce gérant d'hypermarché, fidèle entre les fidèles, au regard de notre Association Humanitaire et Caritative. Grazie !
Nous avons tout découpé et tout préparé pour faciliter la distribution.
Plus de 20 kgs de viande de bœuf dont des saucisses (au fromage, aux fines herbes etc ...) et des magnifiques côtes de bœuf encore en bloc entier à couper à la hachette avant d'effectuer la distribution. Nous remercions, encore une fois, les boucheries partenaires.
Rien n'est trop beau pour les plus démunis. Distribution directe aux familles nécessiteuses. Côtes de porc, langue etc ...
Au prix où est le kilo du boeuf local, il va y avoir des heureux ! Qui pourront agrémenter leurs brèdes habituelles ...
Nous conditionnons le tout dans des glacières ! Et tout est distribué dans l'heure.
Nous déposons la viande dans les modestes cuisines des familles visitées.
Les familles que nous soutenons sur le plan alimentaire ont tenu à nous donner des tupperwares remplis ! Qu'ils ont voulu que nous ramenions. Du coup on a partagé une seconde fois avec les plus démunis, sur le chemin du retour.
Nous sommes repassés, un midi, chez les familles que nous soutenons sur le plan alimentaire : à leur demande.
Sahowmi notre bénévole est invitée à goûter la viande qui a été donnée puis cuisinée par des mamies Réunionnaises qui sont de véritables cordons bleus. La joie demeure dans ces modestes famille à chacun de nos passages.
C'est à la fois Noël et jour de l'an tout au long de l'année grâce à la générosité des commerçants.
Quelle belle surprise en passant de cuisine en cuisine où nous avons tout goûté !!! Avec cette générosité qui caractérise les familles Réunionnaises les plus humbles. Qui peut le moins, peut le plus.
La démobilisation des uns et des autres, cela jette un "froid" dans le dos ! Tandis que les missionnaires jettent un froid dans le frigo.
Alors lorsque vous arrivez, entre autres, avec des kilos de poulet pays dans ces familles visitées ! C'est une grande part d'émotion de part et d'autre.
Il y a des visites que l'on attendait plus ! Avec une certaine forme de résignation.
Lorsque les enfants accourent en cuisine, dans la perspective d'un déjeuner copieux et inattendu !
Et ces familles qui tiennent absolument à nous donner un petit quelque chose de leur jardin avant de reprendre la route missionnaire. Comment refuser ce qui vient du coeur ?
Comme nous aimons rentrer dans ces lieux remplis de vie où le seul désordre réside dans le coeur des indifférents.
Dans les abats entiers de porc, il y avait une partie que la jeune maman ne savait pas comment préparer. Alors nous lui avons dit de le préparer comme un cari soulard.
Notre aîné a tenu à nous offrir des épices ! Il était encore tout ému devant cette aide alimentaire qui lui permettrait de tenir une partie du mois.
Pas de chance au grattons au PMU ! Mais un peu plus de bonheur aux grattons (rougail) que nous avons donnés.
A ce bel état d'esprit Franciscain ! Qui nous fait rentrer dans ces maisons comme dans des cathédrales.
Les boudins (du fer pour les enfants !), les andouillettes viendront agrémenter les brèdes au quotidien.
Cet aîné visité nous avait donné du romarin en grande quantité pour nous remercier ! Nous avons aussitôt distribuer, encore et encore, à des familles modestes résidant en ville. Le paradis n'est pas sur terre mais il y en a des morceaux. (Jules Renard)
Devant ce tas de bois où on veut nous donner là aussi quelques morceaux pour que nous puissions faire notre cuisine traditionnelle de retour à la maison, comment ne pas déboucher une bonne petite bouteille ! A consommer avec modération. Il n'y a rien de plus beau que ces instants de partage sous un ciel parfois sans nuage. Merci à Jean-Yves, Romain, David et à tous ces grands patrons pour le bien qu'ils nous font faire. Fraternellement !
Nous livrons bénévolement sur différentes communes de l'île et nous parcourons pour cela de longues distances, sur des chemins parfois difficiles d'accès. De ce fait le conditionnement fraîcheur est primordial là où nous effectuons une distribution "express" dans les deux heures qui suivent l'enlèvement.
Nous pénétrons dans des jardins où la nature a repris ses droits tant les pas, "absents", n'ont pas pu modérer une verdure désormais dominante. Même les chiens remuent la queue en voyant le visiteur inopiné.
Là c'était une mère de famille qui, au 5 du mois, nous montrait son réfrigérateur vide ! Ses mains tremblaient encore lors du rangement de toute la viande offerte. Une belle surprise à venir au retour des enfants de l'école, entre autres.
Les saucisses fumées étaient ressenties jusqu'au grand-père pourtant assis sagement sur la véranda, la canne battant la mesure d'un bonheur soudain.
Nous poussons tout avec audace pour découvrir ces vies recluses, frappées d'absence !
La bouteille de gaz relève d'un lointain souvenir, celle-ci devenue trop cher !
Alors on en revient à l'essentiel, les petits branchages ramassés par ci et par là, beaucoup moins coûteux.
Qu'importe la coupure d'électricité, dans tous les cas la viande sera cuisinée dans l'heure.
Ces modestes familles n'ont strictement rien à envier aux restaurants du Guide Michelin. Il y a là, dans ces petites cases, des trésors d'imagination propres à faire fondre toutes les papilles ; même les plus récalcitrantes, lors de la visualisation de la cuisson au feu de bois
Nous entendons un récital exceptionnel ! Le chant des gamelles !
Les heureux bénéficiaires nous invitent systématiquement à nous saisir des couverts ! Il n'y a jamais deux goûts identiques tant le coup de main relève de l'émotion culinaire dans chaque famille. Nous déclinons souvent la mise à table car la route est longue et les familles nous attendent avec une certaine impatience. Nous devons même parfois fermer la voiture pour prévenir les risques de dépôt d'oeufs, de grains secs, de légumes etc ... mis subrepticement dans l'automobile par tous ces braves gens qui veulent nous remercier.
Mieux que la TV et l'ordinateur ! Le foyer de cuisson et les conversations qui s'en suivent.
"De même que la valeur de la vie n'est pas en sa surface mais dans ses profondeurs, les choses vues ne sont pas dans leur écorce mais dans leur noyau, et les hommes ne sont pas dans leur visage mais dans leur cœur."
Que fais-tu grand-père, assis là, dehors, tout seul ? »
Eh bien, vois-tu, j’apprends. J’apprends le petit, le minuscule, l’infini. J’apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne. J’apprends à être transparent, à regarder au lieu d’être regardé. J’apprends le goût de l’instant quand mes mains tremblent, la précipitation du coeur qui bat trop vite. J’apprends à marcher doucement, à bouger dans des limites plus étroites qu’avant et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.
«Comment est-ce que tu apprends tout cela grand-père ? »
J’apprends avec les arbres, et avec les oiseaux, j’apprends avec les nuages. J’apprends à rester en place, et à vivre dans le silence. J’apprends à garder les yeux ouverts et à écouter le vent, j’apprends la patience et aussi l’ennui ; j’apprends que la tristesse du coeur est un nuage, et nuage aussi le plaisir; j’apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir et à recommencer sans me lasser.
« Grand-père, je ne comprends pas, pourquoi apprendre tout ça ? »
Parce qu’il me faut apprendre à regarder les os de mon visage et les veines de mes mains, à accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits et le goût précieux de chaque journée ; parce qu’avec l’élan de la vague et le long retrait des marées, j’apprends à voir du bout des doigts et à écouter avec les yeux. J’apprends qu’il faut aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur, que leurs yeux reflètent dans nos yeux et leurs coeurs dans nos coeurs. J’apprends qu’on avance mieux en se donnant la main, que même un corps immobile danse quand le coeur est tranquille. Que la route est sans fin, et pourtant toujours exactement là.
« Et avec tout ça, pour finir, qu’apprends-tu donc grand-père ? »
J’apprends dit le grand-père, j’apprends à être vieux !
Les produits,entre les mains des familles Réunionnaises, sont dignes du Gault et Millau.
Nous avons fait l'acquisition d'une petite Toyota Yaris familiale économique (4L5 au 100 kms). C'est préférable car le gaz-oil utilisé, entre autres, pour pouvoir effectuer la distribution de l'aide alimentaire aux familles Réunionnaises, demeure à la charge des bénévoles (soit sur le budget familial). Les enfant reconnaissent le Père Noël à son traîneau et les familles les plus démunies à notre Yaris blanche.
Le moins que l'on puisse dire c'est que nos bénéficiaires n'ont pas besoin du superflus.
Là ça ne "glace !" pas d'effroi ! Bien au contraire.
La voiture est chargée au maximum. Même une petite araignée ne pourrait pas se frayer un chemin dans l'habitacle.
Le coffre avec hayon arrière, c'est très pratique.
C'est la seule exception ! Où le missionnaire ne peut pas prendre d'auto-stoppeurs.
Ces familles rencontrent des grosses difficultés au quotidien mais leurs modestes petites cases sont implantées, pour certaines, dans un environnement à couper le souffle.
Tout au long de l'année nous sommes accueillis chaleureusement. Au moment des fêtes de fin d'année, nos livraisons prennent toute leur amplitude.
Nous sommes très occupés parce que nous sommes très disponibles. Quel que soit le temps, la motivation demeure intacte. Nous les aimons toutes ces familles ! On peut le dire et il faut le dire.
Notre Chargé du Pôle Humanitaire est sans cesse ébahi ! Par la beauté de toutes ces maisons visitées, si modestes soient-elles. Lui qui a géré durant des années des tours d'immeuble situées en zones de non droit. Il est vrai que là le cadre est tout autre !!!
Même les chiens de garde les plus récalcitrants remuent la queue à l'approche du bénévole ... Ils viennent désormais manger dans la main de leur copain et ils lui font la fête. Si tu veux un ami fidèle : prends un chien.
Elle connaîtra un magnifique sort , pour courroner le tout.
Lorsque l'on est familier avec la population d'une manière générale, toutes les occasions sont bonnes pour pouvoir créer la belle surprise fraternelle ... Jusqu'à ces ouvriers mécaniciens qui ont des petits salaires et qui n'ont jamais vu qui que ce soit venir ainsi les réconforter dans leur travail !!! A l'heure de midi, timing du missionnaire oblige.
Un article qui part instantanément, pour grandement améliorer l'ordinaire.
Avec les glaçons en plus en fond de glacière, la charge peut allègrement monter à 30 kgs sur l'épaule. Il faut parfois effectuer une pause car certains chemins d'accès sont très ardus.
Tandis que nous déposons l'aide alimentaire, nous apercevons parfois la mamie mettre déjà sur la table la belle nappe du dimanche.
Un festival des goûts et des couleurs.
Nous l'avions klaxonné tandis que nous roulions le brave Judex, ouvrier agricole. Et nous nous sommes arrêtés et nous l'avons interpellé ! Et il est descendu de son champ. Je crois qu'il a halluciné lorsque nous lui avons tendu deux grands sacs d'alimentaire. Il nous a serré contre lui avec une force à nous remettre les vertèbres cervicales en place. Notre Judex d'un jour qui a renversé les coeurs présents.
Rien n'est trop BIO et rien n'est trop beau pour nos frères et soeurs les plus démunis.
Une farandole de bonheur sur ces tables désormais garnies.
Nous assistons en effet à la fonte des glaces.
Depuis l'institution d'Henry IV : la poule au pot.
Au moment de notre départ, il y a souvent papi qui sifflote un petit air d'il y a longtemps tandis que mami s'affère en cuisine. Nous laissons du bonheur derrière nous. Merci, une fois encore, à ces gérants d'hypermarché qui sont solidaires de nos actions. Nos témoignages tendent à renforcer les liens. Un style, une manière d'être, au plus proche des femmes et des hommes ; Prev'Act Humanitaire.
La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure.
Nous distribuons des produits de qualité.
Des queus de langoustes pour des familles démunies qui mangent le produit pour la 1ère fois !
Les tous petits ne sont pas oubliés.
Au bonheur des familles !
Les produits de la mer sur les tables de nos soeurs et frères déshérités.
Des lieux de rendez-vous parfois surprenants !
Pour des enfants pris parfois de malaise parce que le frigo de papa et maman est vide au 10 du mois.
Lorsque nous apportons de l'aide alimentaire aux familles, il nous arrive souvent que les papis et mamies nous demandent de les prendre en photos ; voyant en cela notre appareil photo qui ne nous quitte pratiquement jamais ! Et nous prenons le cliché de bon cœur les assurant d'un développement papier à venir, qui sera déposé chez eux lors de notre prochain passage : le leur offrant. Nous fixons ainsi des souvenirs amoureux, le temps d'un instant, là où ils en ont pas souvent la possibilité. Et la parole donnée demeure la parole donnée sans laquelle il n'y aurait aucun fondement.
Nous soutenons aussi les familles sur la Plaine des Cafres.
Nous venons livrer jusque sur le pas de porte.
Nous apportons de l'aide alimentaire de St André au Tampon, en passant par St Benoit.
Nous passons dans les lotissements.
Il n'y a pas de sonnette chez les familles que nous soutenons.
Tout est fragilité ... des êtres et des situations.