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Généralités la Ville de Antalaha
(Les photos ont été prises par : l'Association PREV'ACT et les jeunes d'Antalaha)
LA VILLE DE ANTALAHA
Le nom de la ville signifie "où il y a beaucoup d'eau".
Beaucoup de précipitation. Climat tropical.
34150 habitants en ville. On estime à 330 000 habitants avec tous les alentours.
Population : Betsimisaraka, Tsihimety et Sakalava.
Agriculture : vanille, girofle, riz, légumes, fruits cacao, poivre, cannelle.
Industrie : construction navale.
La région fournit près des deux tiers de la production malgache de la vanille, une orchidée originaire du Mexique introduite dans la région dans les années 1900. Il semble opportun de visiter un des ateliers de préparation et de conditionnement de cet or vert qui représente ici plus de 50% de la production mondiale.
Antalaha est une Charmante Bourgade, propre et tranquille. On peut grimper sur une petite colline à l'ouest de la ville pour s'offrir un superbe panorama.
Elle abrite environ 8000 habitants, la plage est superbe et sans danger.
Elle possède un chantier de construction de boutres (bateau traditionnel malgache servant au transport de produits agricoles).
La ville est le point de départ d'un trekking jusqu'à Maroantsetra compter 5 jours de marche à travers des zones mi-cultivées ,mi forêt vierge, la couleur verte est la couleur dominante de cette région luxuriante,les contacts sont toujours très intéressants avec les habitants des villages tout au long du trajet, la route quand à elle est souvent infranchissable à la saison des pluies, 4x4 et taxi brousses parfois ne passent pas . Un petit aéroport permet d'y accéder.
Le marché couvert de Antalaha.
Vanille et Bateaux traditionnels.
Antalaha était autrefois surnommée "la capitale mondiale de la vanille". Aujourd’hui encore, les deux tiers de la production nationale y sont exportés. Cette célèbre gousse verte représente une source de revenus considérable pour la région. Les planteurs d'Antalaha seront ravis de vous faire découvrir cette culture et leur savoir-faire transmis de génération en génération. Ce sera d'ailleurs une occasion de nouer contact avec une population chaleureuse et souriante. La présence d'une Alliance française a permis à une frange non négligeable de la population de parler correctement le Français brisant ainsi la barrière linguistique entre les locaux et les visiteurs.
Si la culture de la vanille a fait la réputation d'Antalaha, la ville est également connue pour les bateaux traditionnels qui y sont construits et réparés. Inspirés des boutres arabes, ces bateaux sont presque entièrement conçus en bois.
De la colline surplombant Antalaha, où se trouve la station de mesure météorologique, vous pourrez bénéficier d'une vue panoramique imprenable sur toute la ville et voir au loin les bateaux qui entrent et qui sortent du port.Ballades autour d'Antalaha.
La ville offre un accès direct au bord de mer, dominé par les cocotiers. Y flâner nonchalamment, c'est l'assurance de se déconnecter des tracas du quotidien. Ici, point d'embouteillage, et l'on se retrouve réellement au pays du moramora (allons-y doucement). Vous pourrez également admirer de nombreuses villas ; certains ont d’ailleurs conservé leur cachet colonial.
Les nouvelles constructions en briques sur Antalaha. Les ouvriers viennent de Antananarivo, ils sont réputés pour leur sérieux et leur savoir faire.
A moins de 50 km au nord-est de la ville d'Antalaha, le Cap Est est une destination de toute beauté. On y trouve de tout, barrière corallienne, mangrove, forêt tropicale pour les aventuriers et bien entendu des plages pour les adeptes du soleil et du farniente.
L'hôpital de Antalaha.
En ville, vous pourrez vous ressourcer en visitant le grand marché, véritable lieu de vie de la population locale où vous pourrez également trouver des produits artisanaux. Et quoi de mieux que de passer une soirée devant un plat à base de fruits de mer et de coco avant de vous prélasser dans un bungalow pittoresque.
Notez aussi qu’Antalaha est également le point de départ idéal pour le parc national de Masoala et de Marojezy, l'une des plus grandes réserves de la biosphère de Madagascar. Avant d'entreprendre le voyage, nous vous conseillons fortement de faire appel aux services d’un guide ; le parc est inaccessible en voiture.
Possibilités de faire de la pirogue sur les fleuves et des sorties en mer.
La Mairie
Collège Saint Jean.
Hôtel OCEAN MOMO à Antalaha situé en bord de mer, avec des Bungalows.
L'hôtel MOMO
Une épicerie chinoise à Antalaha.
D'autres photos de la ville d'Antalaha peuvent être consultées dans les différents albums du Blog.
La Capitaine du Port d'Antalaha.
Les rues et les commerces d'Antalaha.
Vous avez une rubrique complémentaire intitulée la REGION SAVA sur le blog.
Photos Album 15
Généralités la Ville d'Andapa
LA VILLE D'ANDAPA
Située dans une cuvette verdoyante bordée par les massifs de Marojejy et d’Anjanaharibe, grenier à riz de la région. Reliée à Sambava par une belle route de montagne serpentant entre les forêts et la rivière Lokoho. Belle vue sur les parcelles rizicoles à partir de la colline d’Anjiabe.
La richesse relative de la région est visible par l'étonnante diversité des marchandises présente dans les nombreuses boutiques, pourtant peu de touristes s'y rendent, seulement ceux de la meilleure espèce, ceux capables de marcher dans des sentiers escarpés sous une pluie battante. Les gens sont exceptionnellement amicaux et faciles à vivre. La ville est assez concentrée ce qui apparaît comme un soulagement après Sambava bien trop éparpillée, mais aussi plus fraîche. Même si vous ne faites pas les trekkings dans le Parc de Marojejy, il y a d'innombrables et splendides marches à faire dans les environs.
La ville d'Andapa est située dans une région du nord-est de Madagascar appelée la SAVA ce qui correspond aux noms de ses quatre principales villes : Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa.
Dans des temps géologiques, la cuvette d'Andapa a une origine volcanique, transformée par le temps en lac puis en marécages lors de la venue des premiers habitants au XIXème siècle. Des hommes fuyants le régime Merina de Antananarivo, bien trop sévère à leur égard. Population mixte composée d'un mélange d'une majorité des ethnies de Madagascar, elle a su rapidement profiter de la richesse incroyable des sols alimenté par les pluies drainant la richesse de l'humus des forêts environnantes.
Depuis la population s'est développée et de petits hameaux perdus sont nées de grands villages, formant un enchevêtrement quasi constant d'habitations au coeur des rizières. Car Andapa est le grenier à riz de toute la région nord-est de Madagascar.
Ce petit monde 'merveilleux' est là, là où les gens ont gardé encore cet esprit simple, presque naïf rendant au visiteur cette sérénité étonnante que l'on ne peut que percevoir. Andapa est un havre de paix et la nonchalante déambulation en son sein un chemin de découverte et de contemplations, parfois de surprises.
Administrativement sous-préfecture, mais surtout bassin versant d'une importance capitale pour la région, collectant les eaux des montagnes l'entourant, Andapa est un symbole de vie, d'espoir dans le chemin qu'a pris Madagascar pour son développement. Ce sera de régions telle que celle-ci que viendra l'indépendance alimentaire. En cela un projet financé par la Banque Mondiale devrait permettre la remise à neuf des canaux d'irrigations et de drainages.
La région devrait également bénéficier d'un barrage hydraulique de petite taille (4 à 7Mw), plus exactement une conduite forcée qui permettra de réduire les problèmes énergétiques d'Andapa mais aussi de Sambava et de certains villages importants.
La nature offre également ses splendeurs au visiteur, et même si le couvert forestier s'est très nettement réduit depuis plusieurs décennies suite à la pression démographique très importante et le lourd héritage de la culture sur brûlis, tradition ancrée à une profondeur telle qu'il sera sans difficile d'y pallier.
Mais les espaces protégés comme le parc national de Marojejy, la réserve spéciale d'Anjanaharibe-Sud, le corridor de Betaolana ainsi que le futur du grand projet de Makira plus au sud, devraient permettre de conserver la trace extraordinaire d'une richesse écologique inouie, une biodiversité d'une rare complexité et diversité, vestiges d'une époque où l'Eden ou bien Noé et son arche avait choisi son île, Madagascar pour y sauvegarder le bien originel.
La beauté des paysages, l'ingénuité de ses habitants et à la clémente quiétude de son train de vie.