Généralités - Nos Amis
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Avec Marinette la responsable (une femme hors du commun !) - Novembre 2011
A mon ami Monseigneur Jean WOLFF (Pierre QUANTIN)
Monseigneur Jean WOLFF,
1905-1990
Jean Wolff, fils dAndré Wolff et de Berthe de Mascarel, est né, le 15 avril 1905, à Trogues, dans le canton de L'Ile-Bouchard, au diocèse de Tours. Orphelin de père et de mère à l'âge de deux ans, il grandit à Poitiers, où il fit de bonnes études au collège Saint-Stanislas, de 1917 à 1922. Le désir du sacerdoce s'étant éveillé très tôt chez lui, il entra au grand séminaire de Poitiers en 1922 et poursuivit ses études au Séminaire français de Rome en 1924. Ordonné prêtre le 28 juillet 1928, il obtint le doctorat de théologie l'année suivante. Ayant manifesté son désir de devenir missionnaire, son évêque lui demanda d'accorder au diocèse les prémices de son ministère. Il fut, deux ans, vicaire de la paroisse de Saint-Maixent-l'Ecole, avant d'entrer au noviciat d'Orly en 1931. Le 8 septembre 1932, il fait ses premiers vœux et sa consécration à l'apostolat. Il sera missionnaire dans le diocèse de Diégo-Suarez, situé au nord-est de Madagascar.
Mgr Fortineau, son nouvel évêque, le garde tout d'abord auprès de lui dans sa ville épiscopale. Le P. Wolff rêvait plutôt de tournées de brousse, pour apprendre rapidement le malgache. Il fut heureux, en juillet 1933, d'être envoyé à Vohémar, comme second du P. Anglade, afin d'ouvrir à nouveau cette mission, fermée 15 ans plus tôt au départ des Pères Prémontrés. En 1934, il est envoyé à Ambatondra-zaka, sur les hauts-plateaux, dans la région du lac Alaotra (région qui deviendra un nouveau diocèse en 1959). En 1935, il revient sur la côte à Sambawa, comme supérieur ; c'est lui qui y construira le presbytère, élément essentiel de toute paroisse après l'église.
En 1939, au début de la guerre, il est mobilisé pour quelques mois à Joffreville, et comme il est officier de l'armée française, il devra reprendre l'uniforme en février 1940.
Pendant ce temps, sur la côte ouest de la grande île, à Majunga, Mgr Pichot, évêque depuis 1923, demandait un successeur. Le Père Wolff fut nommé à ce poste. La guerre lui vaudra d'être ordonné évêque à Madagascar, dans l'église de Mahabibo, en ville de Majunga.
Il ne ménagera pas sa peine pour rendre visite à toutes les Missions de ce diocèse, le plus étendu de l'île. Mais l'œuvre la plus visible qu'il mènera à bien, malgré la guerre et les difficultés de ravitaillement, sera la construction de la cathédrale de Majunga, un très bel édifice, que l'on voit de loin quand on arrive en bateau. Il sera aidé en cela par le P. Batiot qui deviendra son successeur en 1947.
En 1947, en effet, Mgr Fortineau âgé de 74 ans donnait sa démission ; Mgr Wolff fut appelé à le remplacer à Diégo-Suarez. Il sera le premier évêque titulaire à l'érection des diocèses en 1955, et le premier archevêque en 1958.
1947-1948 restera la période la plus difficile de Madagascar la violente rébellion malgache fut durement réprimée. Il y aura des morts, des destructions nombreuses, et beaucoup de misère, plus particulièrement sur la côte est de l'île.
Mgr Wolff dans sa charge ne sera pas un homme de bureau, mais un homme de terrain. Continuellement en chemin, il visite toutes ses Missions, restant dix ou quinze jours dans chacune d'entre elles, visitant aussi les annexes de brousse, le plus souvent à pied. Exigeant pour lui, il aimait trouver la même attitude chez ses collaborateurs. Dans ce grand diocèse, mesurant 660 kilomètres du nord au sud, l'évêque créa de nouveaux postes : Mananara et Ampanefena en 1949, Soaneriana en 1953, Sirama et Avinorano en 1954, Tanambao en 1955, Vavatenina en 1956, et Ambohangibe en 1961. Soit huit paroisses ajoutées aux neuf plus anciennes. Il laissera donc 17 paroisses équipées quand il abandonnera sa responsabilité en 1967.
Il s'occupa aussi de l'éducation de la jeunesse en ouvrant des écoles, parmi elles les deux grands établissements de Diego-Suarez, l'un confié aux Frères Maristes, l'autre aux Sœurs Salésiennes.
Mgr Wolff a beaucoup travaillé à promouvoir les vocations sacerdotales et religieuses dans son diocèse. Il construisit un petit séminaire près de sa cathédrale, en utilisant comme rez-de-chaussée un fortin construit au début du siècle par celui qui devint plus tard le maréchal Joffre. Petit à petit, le clergé séculier prit de l'importance. C'est parmi les dix premiers prêtres que sera choisi celui qui lui succédera dans la direction du diocèse.
Il fonda une congrégation de religieuses diocésaines, les Sœurs du Cœur Immaculé de Marie. En septembre 1955, il prêche à Anivorano-Nord la retraite des 8 premières postulantes, qui sont dirigées alors par les Religieuses catéchistes missionnaires de Marie. Ses Sœurs malgaches dépassent actuellement la centaine. Il eut aussi souci des Frères malgaches. Il confia leur formation au P. Jean-Marie Besnard, en sa mission d'Antalaha. Le 8 décembre 1952, les 4 premiers Frères faisaient profession.
De France, deux congrégations vinrent participer à la pastorale du diocèse : les Sœurs du Sacré-Cœur du diocèse d'Albi, et les Sœurs du Bon Sauveur de Caen.
La dernière construction qu'il entreprit fut celle de l'archevêché, qu'il voulut légèrement éloigné de la cathédrale, afin de ne pas gêner le curé chargé de cette paroisse.
Arrivé à Diégo-Suarez en 1947, l'année de l'insurrection, Mgr Wolff verra en 1959 l'avènement de la République Malgache, et le 26 juin 1960 les fêtes de l'Indépendance retrouvée.
Le 14 juin 1964, Mgr Wolff présidera à l'ordination épiscopale de son auxiliaire, Mgr Albert Tsiahoana, qui prendra sa succession le 13 avril 1967. Âgé de 62 ans, Mgr Wolff se retira au sud de son territoire, dans l'île de Sainte-Marie, et y assura le ministère paroissial durant dix années. En 1978, tout l'archidiocèse le fêtera à l'occasion de ses cinquante ans de sacerdoce.
Puis ce sera le retour définitif en France. Pendant encore dix ans, il sera aumônier des Sœurs de Marie-Joseph, au Dorat, dans le diocèse de son enfance. C'est là que le P. Le Hellaye vint lui souhaiter longue vie à l'occasion de ses 60 ans de sacerdoce. Mais la fatigue accumulée l'obligea bientôt à se retirer à Chevilly, où il décéda le 20 janvier 1990, dans sa quatre vingt cinquième année. Avec le P. Le Hellaye, nous pouvons conclure:
"Nous spiritains, nous sommes très fiers de Mgr Wolff, car il a pleinement accepté le concile Vatican II, et quand il a présidé la Conférence Épiscopale de Madagascar, il a favorisé au maximum la mise en place de ce Concile, dans ses implications liturgiques, pastorales, et dans l'ouverture des chrétiens à la vie réelle de leur pays."
10 - Missions Humanitaires Novembre 2011
Nous voulons vivre "simplement" afin que d'autres puissent simplement vivre. (Ghandi)
Notre arrivée à l'aéroport de Sambava.
Rencontre providentielle, sur le vol Antananarivo/Sambava, avec le Directeur du Parc de Marojejy. Ce dernier a mis en place dans tous les villages du parc des groupes de "vigilance". Il peut se déplacer à tout moment avec des centaines d'hommes, dans le parc, en" toute sécurité".
Il lutte farouchement en faveur de la protection du parc ... Nous avons le projet de mettre en place un partenariat afin d'emmener des enfants en vacances dans ce parc, ceux-ci vivraient en pleine nature au contact des familles des villages. Ils découvriraient ainsi la faune et la flore locales ainsi que la vie à la malgache. De nouveaux repères sans nul doute pour tous ces jeunes. A suivre ...
Laissons la place assise à nos aînés, avec une "attention" de tous les instants.
Le 4X4 dans une bonne utilisation des choses.
L'enfant malgache n'est jamais en manque d'imagination. Des jeux qui ne coûtent rien !
« Je suis riche des biens dont je sais me passer ». Louis Vigée.
Nos amies religieuses ainsi que la maman du Chargé du Pôle Humanitaire sont des invitées "Permanentes !".
Nous avions convié à notre table son Excellence M. l'Ambassadeur.
Elles jouent à la marchande.
Les chèvres demeurent imperturbables.
L'effort nourrit aussi un quotidien heureux, en famille.
Ce n'est pas le 4X4 de l'Association mais c'est bel et bien le leur. Une pensée furtive pour François, le généreux donateur, en espérant qu'il récidivera encore en nous octroyant un second véhicule qui sera optimisé. Il y a tant et tant à faire.
Mère et fille dans une tendresse commune.
Passage au péage avant de nous rendre en brousse au village d'Anamborano où nous avons un chantier en cours.
Le traditionnel ramassage des familles que nous déposons tout au long du parcours.
Nous sommes partis !
Il est beau notre pays !
Imaginez cette même piste à la saison des pluies ...
Hop ! Hop ! Hop ! Nous nous sommes arrêtés dans ce village tandis que nous roulions pour embrasser ces deux adorables enfants rencontrés dans la "Providence" !
Ce sont des jumelles ! Mais nous n'avons pas eu besoin de jumelles pour les apercevoir depuis notre véhicule.
Nous sommes arrivés au bord de la rivière "la Loko" qui passe devant le village d'Anamborano.
La petite Dyna au centre est venue nous accueillir. Tout le monde charge les affaires dont les glacières, indispensables avec la chaleur qui règne.
Les enfants observaient nos allées et venues.
Dans la coloration des choses.
Tout le monde traverse à pieds ainsi que la maman du Chargé du Pôle Humanitaire,une courageuse octogénaire. Les crocodiles n'avaient qu'à bien se tenir.
Le photographe de la mission quant à lui a traversé à pieds secs.
Nous avons débarqué sur l'autre rive. La remontée a été ardue.
Le repas du soir.
Mère et fille dans une tendresse commune.
Nous sommes bien loin de la vie trépidante des grandes villes.
L'artisanat dans toute sa définition.
L'enfance malgache au rythme d'une nature omniprésente.
Nous sommes à pied d'oeuvre, devant l'ancienne église qui a été démontée par les villageois. La nouvelle construction fera 8 mètres de large sur 15 mètres de long.
Les bancs ont été sortis et la charpente a été confectionnée en bois dur.
Des clous ! Selon l'expression bien française.
Le chantier vit aussi au rythme des familles.
Nous sommes bien loin de la boîte à outils de marque FACOM.
La douche traditionnelle en brousse.
Garder un Coeur d'enfant, c'est une voie triomphale !
La construction de cette église nous tient toutes et tous à Coeur. Elle sera livrée pour Pâques 2012. Les villageois ont été participatifs en vidant la caisse commune du village pour ce projet. L'Archevêché de Diego Suarez n'a pas pu nous soutenir mais la volonté de tous alliée à la générosité des particuliers nous permettra de terminer cette construction.
Les enfants sont venus chanter sur le chantier de l'église. Au retour ils ont fait une procession à travers le village au rythme du tambourin. Pour les remercier nous leur avons offert des gâteaux, des bonbons et des boissons glacées à la maison des grands-parents maternels du Chargé du Pôle Humanitaire.
L'équipe nous fait un devis complémentaire.
On rebouche les trous dans la toiture tôle avec les moyens du bord.
Cécile notre octogénaire assure l'animation avec les enfants pour PREV'ACT.
Les enfants du village d'Anamborano ont joué sous un soleil de plomb.
Les enfants ont particulièrement apprécié le coca cola glacé qui leur a été servi par deux fois.
Nous avions invité quelques familles malgaches à partager le repas du midi, en brousse, dans le village d'Anamborano.
Les enfants avec le préposé au gonflage de ballon.
Merci à Melissa (la tante du Chargé du Pôle Humanitaire) pour nous avoir accueilli avec les enfants et les familles du village dans sa très modeste petite maison. A cette veuve avec des enfants à charge qui forcent notre admiration. Le sourire qu'elle arbore sans cesse et son âme d'enfant nous a tous, une nouvelle fois, profondément touché.
C'est le temps de la séparation. Nos jeunes amies sont venues nous dire au revoir.
Nous reprenons les mêmes, mais dans l'autre sens.
Les villageoises et les villageois qui participent à la construction de l'église sont tous venus nous accompagner sur l'autre rive. Nous leur avons offert un grand raffraîchissement.
Nous avons pulvérisé la charge maximale autorisée.
M. le Maire conduisant sa 405 bâché. Rencontre providentielle là où nous avions besoin de lui pour pouvoir nous livrer les sacs de ciment ainsi que les tôles avec son véhicule. Il va effectuer trois rotations entre la ville de Sambava et le village d'Anamborano.
Nous sommes repassés saluer "Fleur" la nourrice aujourd'hui âgée de 103 ans de la maman du Chargé du Pôle Humanitaire.
Sur le chemin du retour nous n'avons pas pu nous empêcher de nous arrêter pour pouvoir reprendre les jumelles dans nos bras.
Nous les avons rendu à leur maman.
Achat des vis tôle avec notre charpentier/maçon.
Nous avons fait l'acquisition d'une ponceuse pour l'équipe de charpentier d'Anamborano.
Il y a 44 élèves par classe. Deux classes ont été livrées.
Nous avons choisi les cinq nouvelles maisons qui seront construites en janvier 2012 par Coup de Pouce et les villageois.
Il n’y a pas d’infirmier à Santaha mais une sage femme qui réside là-bas en permanence. Elle est logée dans la cour de l’hôpital, dans une maison comportant 3 chambres + les dépendances.
Il y a eu 54 accouchements en 2011. Mais il arrive qu’il y ait 7 à 8 accouchements dans le mois. La sage femme prescrit également des médicaments pour les malades qui viennent l’approcher. Et quand il y a un paludéen elle l’hospitalise pour lui administrer les médicaments, entre autres le sérum.
La maison d'habitation du dispensaire.
Le dispensaire.
Remise à la sage-femme, au dispensaire du village de Santaha du tensiomètre offert par la pharmacie de Sainte Suzanne (Ile de la Réunion).
Nous avons effectué les essais avec succès sur notre traducteur/accompagnateur Evariste. La tension de ce dernier était irréprochable.
Voilà le jardin qui a été créé au bout de trois mois seulement, à la maison d'Association.
Cet enfant handicapé s'appelait "Bonarijesy". Il a été traité comme un animal, "attaché !" comme un animal dans une famille d'accueil et il a été enterré comme un animal. Nous lui avons donné une sépulture décente.
Voir son histoire sur :
http://prevact.canalblog.com/archives/actualites_histoires_d_un_jour/index.html
Tout le monde est venu aider au tri pour la distribution aux villages de Santaha, d'Ambodivoangibé ainsi qu'au quartier d'Ambodisatrana 2 à Sambava. L'autre moitié a été donnée à Mme le Commissaire Divisonnaire à Antananarivo pour les orphelins de la police.
Romaric donnant à manger à sa petite soeur Angelica.
Angelica et Romaric avec leurs parents Eddy et Olivia. Leurs enfants ont été parrainés par une famille Réunionnaise qui leur a offert aussi cette maison au village de Santaha.
Angelica réclamait son papa ! Elle ne l'avait pas vu depuis plusieurs jours.
Après l'enfant handicapé BONARIJESY, nous avons donné aussi une sépulture à cet homme oublié de tous (photo ci-dessous). Cet homme sans lequel aujourd'hui les actions humanitaires n'auraient pas pu être mises en place au niveau de Prev'act/Miara-dia Madagascar. A Raymond ...
Nous avons été contactés pour un enfant malgache âgé de six ans. Nous avons choisi ce dentiste, Allemand d'origine, à Antalaha qui respecte les normes d'hygiène et qui assure un suivi médical. L'intervention avec anesthésie locale coûtera environ 85 Euros. Nous n'avons pas voulu prendre de risque en prenant le meilleur dentiste de la ville.
Nous remercions notre amie N... pour nous avoir fait visiter l'entreprise familiale qui produit des pâtes fraîches.
Merci ! Pour ce reportage photos de votre tournée humanitaire à Madagascar que j'ai intitulé "comme si j'y étais" ; parce qu'il décrit presqu'aux détails près cette tournée humanitaire somme toute magnifique qui est un exemple à suivre et surtout une expérience à rééditer. Amicalement Jean-Claude.
"L'alarme" à l'oeil pour ressentir parfois "la larme" à l'oeil. Soyons des missionnaires et non pas démissionnaires. (Citations PREV'ACT)
Média 99/116 - LA VERITE
Aider les villages défavorisés de la côte Est de Madagascar, tel est le principal objectif que s’est fixé l’association humanitaire Prev’act siégeant à l’île de La Réunion mais oeuvrant dans la Grande île.
A la tête de leurs actions, la construction de case en bois pour les habitants de cette partie de l’île. Cette dernière étant fréquemment sujette à des ravages à cause des passages successifs des cyclones pendant la saison des pluies. Notons que les cases en falafa, élément très fragile lors de fortes intempéries, forment la quasi-totalité des logements dans cette région. Ainsi, ces nouvelles constructions permettent d’assurer plus de fiabilité aux habitations et d’atténuer ainsi le nombre de sinistrés pendant la saison cyclonique. Les villageois de Santaha ont été les premiers bénéficiaires de ce projet de construction mis en œuvre depuis l’année 2008. De nombreuses cases en bois solide y ont été construites pour pallier tout risque d’effondrement immédiat.
Toutefois, les actions de l’association resteraient limitées sans le soutien des divers donateurs qui ont apporté leur contribution au niveau financier dans la réalisation des travaux. L’appel de l’association se fait désormais plus fort en vue de la poursuite des actions.
Sandra R.
Artistes/Ecrivains
Nous remercions ces écrivains qui soutiennent notre Association Humanitaire.
Dans ce blog, la misère est à l’aise. Je m’explique : pour moi, il y a trois types distincts de misère. Tout d’abord il y a celle que l’on dit humaine, et je pense que tous les oubliés, les rejetés, les proscrits des sociétés, même les plus modernes, pourraient mieux que moi dire la souffrance humiliante, tant physique que morale, qu’ils éprouvent à la vue des nantis des pays occidentaux, notamment de nombreux pays d’Europe.
Mais ces personnes se taisent, non pas parce le langage est absent ou qu’elles sont sottes, mais parce leur infortune déploie des trésors de patience, de politesse, de courage et de dignité. Il y a cette misère là qui est visible un peu partout sur notre planète et que l’on voit ici, à cause du manque de vêtements, de nourriture, de médicaments ou d’objets de première nécessité; une misère qui ne soulève pas forcément l’indignation, alors qu’elle devrait le faire, de celui qui mange à sa faim et qui, matériellement, ne manque de rien.
Il y également une autre misère qui est celle de l’esprit, c'est-à-dire le manque d’instruction ou d’ouverture à d’autres âmes. La troisième misère est, pour moi, la plus grave parce qu’elle est condamnable, il s’agit de la misère du cœur. Cette misère là, hélas, est la plus répandue dans le monde. Une misère incroyablement tenace, minable et qui fait tellement de mal parce qu’elle émerge, à l’instar de la méchanceté, de l’essence même d’un être et de tout ce qu'il a de plus méprisable en lui: son égoïsme! L'égoïsme est malheureusement le plus souvent intrinsèque à la nature humaine, il rend malheureux ceux qui le cultive et ceux qui en pâtissent.
Mais nous pouvons le corriger pour nous défaire de ce mauvais travers, en donnant, en nous forçant à donner un peu de nous, car l’égoïsme étouffe l'amour et, sans air, il est comme la plante à qui l'eau manque, il ne peut pas prendre racine, il ne peut donc pas vivre. L'amour qui est encore, selon moi, l'ambition du bonheur, autant dire que le manque d'amour est la défaite assurée de l'humanité ! Alors pourquoi la misère semble-t-elle tellement à l'aise dans ce blog? Parce qu'il y a de l'amour, tout simplement, de l’amour dans chaque image que j’ai contemplée, dans chaque regard d'enfant, dans chaque attitude d'adulte. Mon cœur s’en est étreint plusieurs fois.
Mais que c'est beau ! et combien cette beauté devrait interpeller sur ce que l'on croit détenir de véritables valeurs dans de trop nombreux pays que l’on dit civilisés! De toutes les photos exposées ici émanent la paix, l’harmonie et la sérénité que tout être devrait connaître sur cette Terre. Notre ami, ce saint homme qu’est l’abbé Pierre, n’a-t-il pas dit que notre bonheur sur Terre fait la Gloire de Dieu ? Je reprends un petit passage que j'ai écrit dans mon blog à propos des Petites Fourmis qui, comme dans ce blog, sèment le bien.
"Laisser parler son coeur en silence est la plus vraie, la plus valorisante et la plus saine façon de vivre. Soyons certaines, certains, que l'attitude aimante que l'on témoigne aux autres nous réconcilie avec une humanité, il faut bien le reconnaître, trop souvent imparfaite, vacillante, voire même mauvaise. Et Agir en Être Humain représente, selon moi et beaucoup d’autres, l'essentiel, le primordial et l'infiniment grand de notre mission sur Terre. Voilà l'immense cadeau que nous offrent ces merveilleuses Petites Fourmis ! " N’y a-t-il pas du Merveilleux ou l’idée d’une Merveille quand on songe que l’on est capable de faire le bonheur d’un enfant, d’un malade, d’un adulte dans la peine ou le besoin? Oh mais oui ! Et les Petites Fourmis que vous êtes l’avez compris !
Alors je dis un grand Merci à ce blog! Merci pour tous les souffrants et les nécessiteux de I'Île de la Réunion et de Madagascar ! Mille mercis Pierre, ainsi qu'à votre généreuse équipe! Merci aussi d’apprendre l’amour des animaux aux enfants. Le jour où les humains apprendront à respecter plus faibles, plus petits qu’eux, ce jour là, oui, un grand pas de géant pour le bien de notre humanité sera accompli, un pas certainement bien plus grand que la conquête de l’espace ! Notre vrai monde est ici, il faut donc s’en occuper en êtres responsables, ce que vous faites avec simplicité et efficacité.
Une petite pensée me vient à l’instant : Avoir un cœur d’enfant c’est découvrir et savoir garder son potentiel d’amour et le communiquer aux autres, comme les enfants, enfin, comme la plus grande majorité des enfants savent le faire. Et à ceux qui ne savent pas parce qu’ils n’ont pas d’amour, il faut le leur apprendre.
Nina Carlotto (Ecrivain)
Madagascar ? J'ai déjà donné ! Chacun d'entre nous a dit cela, un jour de mauvaise foi, pour oublier de donner. Pierre m'a rendu la mémoire avec son Association Humanitaire PREV'ACT.
J'avais oublié la richesse de ce pays où vivent les plus pauvres. Oublié la beauté de ses paysages autant que de ses peuples, toujours accueillants et souriants, chantant et priant en toute occasion. Oublié l'odeur âcre et tenace de la saleté, le festin d'un riz fade au goût de fumée, la maigreur des enfants envoyés à l'école pour un verre de lait, leurs vêtements disparates, leurs puces. Toute cette misère dont le « vasa » s'extrait facilement, et se nettoie, en regagnant son hôtel où le premier luxe est d'avoir l'eau courante.
Je me rappelle des habitants à pied dans les champs comme dans les villes, des grands magasins où ils n'entrent jamais, des boutiques où ils achètent à l'unité, et aussi des petits mendiants avec leur façon oppressante de vouloir survivre, leurs querelles pour se saisir d'un bonbon offert, et aussi des yeux écarquillés des jeunes et des vieux qui découvrent avec leur image captée par une caméra bienveillante, une dignité qui leur fait peur.
Je me souviens des basses-cours mieux gardées qu'une prison, des égouts au beau milieu des bidonvilles, des villageois rassemblés des heures pour une messe, une visite d'étrangers ou une distribution de semences, un projet de construction, un espoir de quelque chose, et dont le village sera déserté sitôt que les donateurs les auront abandonnés à leur sort.
J'ai retrouvé la ferveur des gens simples dont la société n'est pas moins compliquée que la nôtre, la vie d'autant plus rude qu'elle est rare, la foi d'autant plus forte que leur avenir se limite à survivre jusqu'à demain.
Non, je n'ai pas pu oublier ce bébé dont la mère était morte, que sa grand-mère sèche s'évertuait à allaiter, et qu'une personne a découvert, soigné, sauvé, mais qui aurait dû mourir un peu plus tard, voilà tout, si elle avait préféré l'oublier au lieu de prendre en charge sa jeune vie.
J'avais oublié, oui, de rendre dès que je pourrais, comme je pouvais, ce bien que ces pauvres gens m'avait offert et dont j'étais devenu avare : un surplus d'humanité.
Raphaël
Ecrivain
Il n'y a pas de plus noble et plus belle cause que celle qui parle et ouvre son coeur à la détresse humaine, à la misère, à la dure réalité quotidienne dont certains peuples doivent apprendre à survivre.
La sensibilité de votre association est justement ouverte à ce qu'il y a de plus juste pour condamner l'injustice. Cette injustice qui fait que certains peuples n'ont rien, sinon le trésor qui brille au fond de leurs yeux, de leurs sourires quant on les regarde vivre. Ils ont un appétit de richesses intérieures qui fait la beauté d'un être.
Evidemment, dans la vie, il faut aussi nourrir son corps, éduquer son esprit et améliorer le sort de chacun d'entre eux, pour une existence qui puisse s'épanouir en toute quiétude pour chaque être humain, et c'est là que votre association est importante dans la cause qu'elle défend. Vous aidez à ouvrir le droit à la connaissance par l'éducation des enfants, c'est tout ce qui fait l'importance d'une vie, son épanouissement par le savoir qui ouvre l'horizon vers la vie. Les luttes contre l'injustice se font aussi à coups de plumes, à coups de livres, l'érudition est aussi une façon de sortir de la misère.
Il n'est pas de plus beau cadeau dans la vie que la bonté du coeur, et cela me touche énormément de ressentir tant de beauté d'âme au fond de chaque être, ce que vous êtes.
Avec tout mon soutien à votre belle association et en toute amitié.
Katrine - Poétesse
A toutes les actions menées par l'Association Humanitaire et Caritative Prev'Act au profit, entre autres, des enfants de brousse à Madagascar.
Un enfant qui ne sourit pas, afflige le ciel.
Un enfant qui ne sourit pas et qui meurt de faim, grimaçant de douleur, dans l’indifférence, à travers les rues d’Antananarivo, de Calcutta, de Rio ou d’Abidjan, à côté de l’abondance, du superflus, du dérisoire cela fait peine à voir ! C’est un crime pour non-assistance à personne en danger. Ce délit n’existe pas, hélas, mais on devrait pouvoir l’instaurer !
De milliers d’enfants noirs ou blancs meurent ainsi, en grand nombre, sans que le monde ne s’en alarme. Aucune larme à l’œil ni tache de deuil, n’interroge les consciences ! Est-il possible que sous notre peau d’humain se cache un tel marbre ?
Un enfant dont la vie s’éteint. Une vie qui aurait pu être, qui sais-je, brillante, généreuse, exceptionnelle. N’a-t-il pas fallu une heureuse fortune, les mains charitables des bénévoles pour ramener à la vie des tout-petits voués à la plus noire des misères voire à la mort. Ces mêmes enfants qui pour certains sont devenus, par la suite, de grands hommes et de grands esprits ? Que d’écrivains, d’artistes, de scientifiques, d’hommes politiques de renom d’hier et d’aujourd’hui, ayant marqué leur époque de par leurs œuvres, auraient pu ne jamais émerger, s’ils n’avaient bénéficié de l’aide de quelques bonnes âmes ?
Ne laissons pas mourir ces enfants en grande précarité, portons-leur secours : offrons-leur un toit décent, apprenons-leur à pêcher, à cultiver, prêtons leur une attention particulière. Ils pourraient nous le rendre au centuple en toute gratuité. Soutenons dans ce sens cette Association qui s'investit pleinement dans la Grande Ile et qui envisage aussi, outre des soins, une grande campagne de vaccination avec un suivi sur plusieurs années.
Sur le site de cette Association on voit bien tous ces jeunes bénévoles qui aiment écouter les enfants. Ils aiment surtout prêter une oreille attentive à leurs propos que d’aucuns qualifient, à tort, d’enfantins et de puérils. Ils ont une âme et un esprit transparents, bercés de poésie ! Ils nous enseignent ces choses qu’on ne perçoit pas toujours avec nos yeux d’adulte, frappés de cécité chronique !
L’autre jour par exemple, j’étais à bord d’un gbaka (minicar de transport communautaire) qui partait à Yopougon, un quartier populaire d’Abidjan. À côté de moi, sur la banquette arrière, avait pris place une famille composée d’une dame, sa fille d’environ cinq ans et un jeune homme, peut- être le frère ainé de la fillette.
La jeune fille dit : « Maman, la voiture a une bouche. » La maman ne l’entend pas ou feint de ne pas l’entendre. Elle répète : « Maman, la voiture a une bouche, non ? Dis ! » . J’observe la mère, elle se met finalement à éclater de rire, et avec elle, d’autres passagers qui vont de leur discours sur le manque de logique des enfants. Puis la maman d’ironiser même à l’adresse de sa pauvre fillette : « Matou, ah bon, la voiture a une bouche ? Si elle a une bouche, donne-lui donc un peu de biscuit ? Elle a faim !» Les passagers de rire de plus belle !
Moi, j’essayais de comprendre la petite phrase anodine prononcée par la fillette : « Maman, la voiture a une bouche. » J’observais attentivement la vitre arrière du minicar. Un film noir recouvrait la lunette et au beau milieu, un petit cercle qui laissait pénétrer la lumière du jour. C’est probablement ce cercle que la fillette aux biscuits avait identifié à une bouche.
Je pris alors la défense de celle-ci et j'exposai l’objet de ma découverte à l’assemblée de co-passagers qui poussèrent des « Ah ? » et des « Oh !» de surprise. Comme pour dire combien les enfants laissent courir et vagabonder leur imagination !
Mais au fait, la fillette n’a-t-elle pas usé plutôt d’une image métaphorique que les adultes matérialistes que nous sommes, vous et moi, utilisons à longueur de journée ? Ne dit-on pas communément d’un véhicule qui exige une quantité importante de carburant, qu’il consomme ou boit beaucoup d’essence ? On ne « consomme » ou ne « boit » qu’avec la bouche. Et la bouche de la voiture, c’est sans doute le carburateur.
Cette fillette, à travers ses propos apparemment puérils, ne nous invite-t-elle pas à prendre soin des engins et des objets que nous empruntons ou utilisons chaque jour, et qui nous rendent d’énormes services ? Ne nous enseigne-t-elle pas à être attentifs aux choses et aux êtres qui nous entourent ?
Ce que les enfants, dans leur prétendue naïveté nous apprennent à mieux comprendre le monde! Et nous avons, nous autres adultes, il me semble, beaucoup plus à apprendre de nos enfants, qu’eux, de nous !
Qui disait qu’il fallait avoir une âme et un cœur d’enfant pour mériter le paradis, et que la vérité sort de la bouche des enfants ? Leur innocence leur permet, en effet, pourrait-on dire, de percevoir et de formuler des faits en toute simplicité qui échappent bien souvent aux adultes que nous sommes, coincés dans nos certitudes !
L’enfant, c’est notre avenir commun ! Notre éclat de rire et de soleil à hauteur d’âme, pour aujourd’hui et pour demain. Ses dents qui nous sourient sont autant de grains de maïs et des pépites de diamants contre la famine, la sécheresse et les ténèbres. Prenons soin de l’enfant.
A tous les enfants de Madagascar, à tous les bénévoles qui donnent de leur temps, à notre ami Pierre qui met tant de coeur, dans l'action et le témoignage.
Hyacinthe Kakou
Ecrivain
« On ne voit bien qu'avec son cœur » disait Antoine de Saint-Exupéry.
Je pense que les yeux transmettent au cœur et ce que j'ai pu voir dans ce blog sur la dignité d'un peuple démuni du nécessaire vital est significatif.
La grandeur d'âme de l'association et des bénévoles, ne peut que me toucher en plein cœur.
Je crois que bien des gens ignorent la misère de ce peuple noble dans sa détresse, car peu ou pas de médias mettent en évidence ce qui se passe à Madagascar.
Ce blog mérite d'être diffusé le plus largement possible, peut-être cesserons-nous de ne regarder que notre petit nombril, et de nous attacher à des choses tellement dérisoires nous concernant.
Merci aux membres de l'association Pre'vact et à tous les bénévoles qui apportent leur appui, mais aussi leur amour aux petits et aux adultes de Madagascar et qui les aident à ne pas voir mourir leur espérance ; et parfois au détriment de leur vie personnelle.
Devant la détresse silencieuse du peuple malgache si digne, il faut que chacun de nous prenions conscience que nous sommes des nantis
Danielle DOUCET Auteure - Parolière
Photo de Jean-Marie Lambon (enfant, en Afrique)
En regardant, comme des milliers de personnes, des images de la misère tant sur Facebook que sur le blog de l'Association Humanitaire et Caritative Prev'Act , je me suis dit que nous ne pouvions pas banaliser celles-ci.
On ne peut s'empêcher de se dire : "que puis- je faire ? ". On ce sent totalement impuissant devant l'étendue de la misère humaine, de par le monde.
Puis on regarde une nouvelle fois les images poignantes de ces femmes, de ces hommes qui sont atteints jusque dans leur chair, jusque dans leur âme ! Ces enfants innocents si jeunes, si beaux et qui, à peine sortis de l'adolescence, font déjà l'expérience de la douleur. Cette même douleur qui ne sera pas sans conséquence sur leur vie future.
En regardant l'expression de ces enfants ! Mes yeux ce sont embués de larmes et j'ai songé dans l'instant à ma propre fille. J'ai pensé à tous ces enfants qui ont la chance de pouvoir vivre heureux, loin bien loin de cette misère .
Je suis bouleversé par le regard de ces enfants innocents, condamnés pour la plupart à vivre un destin tragique qu'ils n'ont pas choisi. Ils sont venus au monde dans une totale injustice, et la maladie vient souvent se greffer sur une situation déjà dramatique. Cette maladie qui dévore les âmes comme les cheminées dévorent le ciel de notre belle planète.
Alors heureusement il y a un garde-fou ! Il existe des Associations au sein desquelles des bénévoles dégagent du temps sur leur vie personnelle et familiale pour pouvoir se consacrer pleinement aux autres ; afin d'apporter un peu de soutien, de bonheur et d'espérance à des populations totalement démunies et isolées.
Tous les politiques devraient avant tout servir la cause de l'humanité et non quelques intérêts matériels et personnels illusoires, dans une totale référence à ceux cités précédemment.
Avec mon estime pour tous ces missionnaires qui oeuvrent sans jamais rien lâcher.
Jean-Marie LAMBON
Chef d'entreprise
Je m'inscris volontiers dans tout combat qui sous-tend l'humanitaire. S'entend le votre ! Toute action aussi énorme soit-elle, si elle n'est pas empreinte de charité, de don de soi, est vaine et inopportune. L'essentiel doit conduire à réduire les inégalités, à soulager les démunis, à éradiquer la pauvreté et à apporter assistance à tous ceux qui en ont besoin.
Abou Diarra (Ecrivain)
A l'Association Humanitaire et Caritative Prev'Act, avec tout mon soutien.
Je parcours votre blog et il me vient à l’esprit le triste éclat de nos démissions !
Ah que nous avons à faire ! Que nous avons à dire ! Je donne ma plume comme une gerbe de fleurs pour manifester à votre équipe mon admiration et mon respect. Suffit-elle cette modeste plume et ce menu jet d’encre ?
Madagascar ! L’immense île, par-delà des vagues douces ou furieuses, coule des larmes, à l’image de la plupart des pays africains. Les murmures des flots, mêmes poétiques, ne pourront pas voiler les soupirs et les gémissements d’une bonne portion de cette population insulaire.
Votre action nous rappelle notre devoir d’humain envers l’Humanité. Votre œuvre empreinte de générosité et de beauté nous interpelle sur nos vastes égoïsmes et nos énormes indifférences. Que vaut un monde sans un sourire d’enfant ? Un univers ombreux et odieux, cloué aux ténèbres !
Que vaut un monde où des gamins privés de pain et de soins pleurent leur faim ? Un univers déshumanisé, désarticulé, sans cœur qui bat. Donnons-nous la main pour que la lumière brille dans les cœurs. Partageons nos peines et nos joies pour que l’étincelle divine en nous ne s’éteigne point. Au contraire qu’elle devienne flamme balsamique.
Continuez cher frère de donner de votre minimum, de partager votre trésor. Que la Kora de vos actions continue de retentir pour que s’éclipse l’indifférence et expire l’individualisme.
Pour tous les enfants de la Grande île, l’encre éthéré de ma plume !
MACAIRE ETTY
Écrivain
Pierre ! Tu m'épates toujours. Il y a en toi ce mélange indéfinissable de foi du charbonnier et d'énergie perpétuelle. Le Christ a de la chance de compter sur des hommes comme toi, et pas seulement sur la sainte église catholique, pour témoigner de ce qu'est l'amour universel. Tu as des charités dans "tes brousses Malgaches" qui sont de nature à me dépasser. Je t'envie presque, moi qui suis plutôt un "prédicateur", un homme de la parole. Dans les confréries et congrégation, je serai plutôt un Dominicain (hormis l'inquisition) ou même un Jésuite, quand toi tu es totalement un Franciscain.
Thierry DESBONNETS
(Poètosophe et psychomotricien)
Actualités - Sorties 2011 avec les Associations
Média 99/114 - RNA
Reportage de la Télévision Malgache RNA sur l'inauguration de l'école construite en partenariat avec l'Association Humanitaire Coup de Pouce (France) et PREV'ACT en juillet/août 2011.
Part1 http://www.youtube.com/watch?v=pZK4PbzRoWE&feature=youtube_gdata_player
Part2 http://www.youtube.com/watch?v=6yXP1S66s0g&feature=youtube_gdata_player
Actualités les échanges que nous avons aimés
GLEE 1 - Choeur de sourds
http://youtu.be/sDu8k_CztC0
Une déclaration animée.
http://youtu.be/AbzY3tYdjnA
http://youtu.be/3W1gldIU-mo
Un clip époustouflant !
http://www.wat.tv/video/clip-epoustouflant-genial-41zg1_2eyxj_.html
Le pouvoir des mots !
http://cpositif.fileburst.com/video/aveugle.html
The beauty of pollination.
http://youtu.be/xHkq1edcbk4
http://www.facebook.com/photo.php?v=10151178041242712
Lou je m'appelle Lou
http://youtu.be/VumaWumENEk
Aujourd'hui est un nouveau jour.
http://youtu.be/qO2UObbaNbk
Alma, elle vient de remporter le concours de plaidoierie organisé par le Mémorial de Caen. Elle a choisi pour thème le bout du bout de la vie, celui que nous redoutons tous, et elle l'a transcendé. Grâce à sa victoire elle va partir visiter le siège de l'ONU à New York.
http://genevievejurgensen.blog50.com/archive/2012/01/31/une-jeune-fille-magnifique1.html
http://www.youtube.com/embed/C_CDLBTJD4M
http://youtu.be/B8WHKRzkCOY
https://www.youtube.com/watch?v=mylfiay-0iA